STEPHAN BALKENHOL

ART CONTEMPORAIN

OUVERTURE DE L’EXPOSITION : TOUS LES JOURS (SAUF LE MARDI) DE 14H A 18H
> Visites commentées tous les jours d’ouverture à 15h, 16h et 17h (gratuit, sans inscription)

11/06/2011
OUVERTURE DES PORTES : 14H - 18H
L'Usine
Entrée gratuite

STEPHAN BALKENHOL

ART CONTEMPORAIN

OUVERTURE DE L’EXPOSITION : TOUS LES JOURS (SAUF LE MARDI) DE 14H A 18H
> Visites commentées tous les jours d’ouverture à 15h, 16h et 17h (gratuit, sans inscription)

STEPHAN BALKENHOL

Le Cadhame avec son conseiller aux arts plastiques, Stephan Balkenhol, invite depuis 1997 des artistes contemporains de renommée internationale à se confronter à l’espace atypique et exigeant de la Halle Verrière de Meisenthal.

Aujourd’hui, Stephan Balkenhol relève lui-même le défi de l’immensité du lieu. Son objectif premier dans ses choix de programmation relève de la force de la sculpture au sens étymologique premier, celui qui désigne le geste fondateur du volume (tailler dans la matière brute). Ainsi s’oriente-t-il généralement vers des artistes capables d’appréhender le volume de leur production en fonction du volume d’exposition.

A bien des égards, on retrouve ce rapport dans sa production propre.

Lorsqu’en 1982 l’artiste émerge grâce au choix de renouer avec le langage de la sculpture figurative –celle de la statuaire et de la représentation du corps humain- il se place volontairement à contre-courant de la pratique de ses contemporains.

Sa méthode de travail consiste le plus souvent à tirer une figure (humaine ou animale, voire architecturale) de la masse de la matière, en l’occurrence le tronc de l’arbre –opérant l’indissociation de la sculpture et du socle- en un geste volontairement fruste qui accentue la posture indifférente du sujet.

Depuis 10 ans, sa pratique a amorcé un tournant, se préoccupant davantage d’étudier les relations entre le bas-relief et la sculpture, entre le motif et la figure.

L’œuvre très récente exposée à Meisenthal s’intitule l’Univers. Elle se compose de plusieurs paravents en bas-relief dont quelques-uns sont associés à une sculpture en ronde bosse. C’est la plus grande œuvre jamais réalisée par l’artiste. C’est en outre, celle qui montre le mieux toutes les dimensions qu’il aborde dans sa recherche de la valeur et des possibilités de l’image. Le visiteur l’appréhende telle une promenade à travers les différentes voies empruntées par la représentation, s’identifiant au personnage il chemine jusqu’à cette frontière ténue où l’image tend à disparaître.