ASIAN DUB FOUNDATION MADEMOISELLE K WATCHA CLAN LYRE LE TEMPS THE TELLERS

Eurêka – Halle Verrière présentent

sam 29 octobre 2011
OUVERTURE DES PORTES : 17H30
L'Usine
Debout
Placement libre
TARIFS hors frais de location
PREVENTE : 25€ (+loc)
SOIR : 29€
-13 ANS : 15€ (uniquement sur réservation)

ASIAN DUB FOUNDATION MADEMOISELLE K WATCHA CLAN LYRE LE TEMPS THE TELLERS

Eurêka – Halle Verrière présentent

Retour en images

ASIAN DUB FOUNDATION

Asian Dub Foundation est un groupe de musique électronique alternative britannique. Ils mélangent dub, hip-hop, dancehall, drum’n’bass, ragga, jungle, bhangra et rock.

Le groupe se produit avec différentes compositions sur scène mais quand il est annoncé en tant que Asian Dub Foundation, il s’agit du groupe entier – soit 6 musiciens et chanteurs maniant les platines, les ordinateurs, les guitares, les percussions. Ils ont sorti cette année leur 9ème album studio (12 albums en tout)), A History of Now.

Le groupe se produit avec différentes compositions sur scène mais quand il est annoncé en tant que Asian Dub Foundation, il s’agit du groupe entier – soit 6 musiciens et chanteurs maniant les platines, les ordinateurs, les guitares, les percussions. Ils ont sorti cette année leur 9ème album studio (12 albums en tout)), A History of Now.

 

Le groupe se forme en 1993, autour de quelques jeunes figures musicales d’origine asiatique et évolue au fil des ans en prenant appui sur des convictions et des projets socialement et politiquement engagés. Il fait souvent parler de lui grâce à ses prises de position. Son originalité musicale est due à un style très hétéroclite mêlant de nombreuses pratiques er styles musicaux : la tradition indienne rencontre le rock, le dub, le ragga, grâce à la fusion des machines, des instruments et du chant. A ses débuts, ce côté atypique, subversif et cosmopolite –très loin de la brit-pop proprette en vogue à l’époque – a catalogué le groupe dans la catégorie « underground ». Ce n’est qu’en 98, après une tournée avec Primal Scream, que les ADF seront enfin reconnus dans leur pays. En attendant, ils enchaînent les concerts en France, où le public est enthousiaste.

 

C’est à cette époque également qu’ils fondent ADFED (ED pour « education ») : ce programme d’enseignement de la musique permet à des jeunes d’étudier leur passion et de se professionnaliser. ADFED rayonne depuis sur plusieurs continents, témoignant de l’engagement social du groupe face à un monde qu’il ne se contente pas de critiquer, mais essaie d’améliorer un peu.

 

Les années 2000 voient la popularité du groupe exploser, notamment grâce à des premières parties prestigieuses (Beastie Boys, Radiohad), et surtout à d’innombrables concerts sur tous les continents, dans les festivals internationaux de par le monde, sans jamais délaisser la France ! A l’occasion d’une rencontre sur l’un de ces festivals, Iggy Pop leur déclarera qu’ ils étaient « le meilleur groupe qu’il avait vu en trente ans ». Il a d’ailleurs fait une reprise de son titre No Fun avec eux, dans un style punkara (punk + banghra) qui a donné son nom à l’un des albums d’ADF.

 

Le punk et son esprit contestataire sont toujours présents sur A History of Now. Toujours intensément actuels, ils parlent aujourd’hui de sujets comme la perte de la mémoire historique due aux flux d’information incessants, la valeur des « vraies choses » face au tout-dématérialisé, et toujours prennent parti pour des causes dans lesquelles ils s’impliquent véritablement, comme les droits des tribus indigènes face à l’état mexicain, par exemple.

Et tout comme pour le rock et le punk, c’est sur scène que la musique des Indo-pakistanais prend toute sa dimension. Leurs concerts menés tambours battants par le chanteur Deedar, tchatcheur émérite et passionné, suivi des riffs rock du guitariste Chandrasonic, toujours souriant, et des lignes de basse dub de Dr Das, sont des moments de bonheur intense. Ces Zebda à l’anglaise défendent vertement leurs larges idées qui prônent la tolérance, l’égalité devant l’éducation, la paix, la justice. De bonnes raisons de se laisser emporter par l’ambiance – il suffit de lire les critiques des concerts par les spectateurs sur internet pour comprendre qu’il faut se préparer à bouger !

MADEMOISELLE K

Après un premier passage très remarqué sur la scène du Rock à l’Usine en 2006 où elle avait surpris et tenu en haleine le public de Dionysos, Mademoiselle K, aguerrie par un parcours live sans faille revient mettre le feu à Meisenthal.

Après avoir étudié la guitare classique jusqu’à ses vingt ans, entourée de parents musicophiles, elle est révélée en 2006 par l’album ça me vexe et son tube du même nom. On y découvre une vraie rockeuse, performeuse de talent, alternant gouaille, provocation et sincérité dénudée. Ses textes parlent d’une société mondaine et verrouillée, de politique, d’amour bien sûr, le tout sans jamais se départir d’une énergie passionnée.

Après pas mal de concerts et d’autres projets musicaux, Mademoiselle K livre début 2011 un nouvel album où elle se recentre sur les compositions et les textes, qu’elle a travaillés pendant un an et demi. Jouer Dehors regroupe 13 titres qui arborent toutes les couleurs de la vie : rock sauvage, quatuor de cordes pour ballades tristes, influences rockabilly ou cold wave, Mademoiselle K est de retour ! Elle confirme –s’il en était besoin – son statut de grande rockeuse, d’auteure-compositrice et de chanteuse live, à ne pas rater sur scène : à Meisenthal 1 semaine après le Zénith de Paris !

WATCHA CLAN

Watcha Clan fait preuve d’un éclectisme spirituel visionnaire dans ses sonorités, puisant son inspiration autant dans les mouvances électroniques urbaines (drum&bass, hip-hop) que dans les folklores d’Afrique du nord, d’Israël, de Turquie et des Balkans, le tout sublimé par la voix magique de Sista K.

Ils sortent leur premier album Diaspora Hi-Fi en 2008, et se constituent immédiatement une communauté internationale de fans, mais aussi de futurs collaborateurs. Certains titres seront ainsi remixés par Transglobal Underground, Shazalakazoo, …

« Diaspora Hi-Fi était  un voyage à travers mon expérience et mes racines», explique Sista K. «Aujourd’hui, mon obsession est le mur, à la fois concret et abstrait ».

C’est ainsi que Radio Babel, 2ème album sorti en février 2011, prône la mixité et l’intégration culturelles, l’effondrement des barrières, tant dans les sonorités métissées que dans les langues du chant : français, arabe, et bien sûr anglais, langue internationale.

Cette philosophie globale, reliant l’Europe, le Moyen-Orient et les deux rives de la

méditerranée, a toujours été essentielle au groupe, dont le casting réunit le producteur claviériste Suprem Clem, le bassiste Matt Labesse et le chanteur guitariste oranais Nassim Kouti. En plus de manier les machines électroniques et les samples avec maestria, ce sont aussi de véritables instrumentistes : guitares, gumbri, percussions, sont utilisés non comme des béquilles, mais comme des armes pour construire la transe qu’ils produisent sur scène.

Ils parviennent ainsi à mettre en évidence, à travers la musique, les similitudes entre les cultures plutôt que leurs différences

LYRE LE TEMPS

Lyre Le Temps, c’est d’abord le rêve de trois passionnés de musique : voyager à travers le XXème siècle.

Bien que chacun des protagonistes arbore une couleur musicale différente, ils partagent le même intérêt pour les grands genres qui ont influencé le XXème siècle – en particulier le jazz.

C’est le chanteur pianiste, Ry’m, qui met en valeur cette facette par son talent d’improvisateur: l’ensemble des voix et des pianos présents sur les différents titres ont été enregistrés en une prise, et rien n’a été écrit à l’avance.

Puis une première fusion s’opère avec Amorphe, DJ, rappeur et instrumentaliste Hip Hop, qui plonge dans sa collection de vieux vynils pour créer des instrumentaux aux tonalités anciennes. Finalement, Seconde apporte la touche électronique à l’ensemble, que ce soit dans la construction et l’évolution des différents titres, dans les effets et le mastering général, ou dans les batteries électro.

Un certain succès se fait ressentir rapidement, puisque le label Eklektik Records propose au groupe de signer leur premier titre About the Trauma Drum une semaine seulement après leur apparition sur Myspace. Le trio décide cependant de se vouer à sa première oeuvre avant d’accepter des propositions. Et c’est aprés trois mois de travail intense que nait Different Universes, le premier album. Aujourd’hui, soit un an après la création du groupe, Lyre Le Temps signe sur le major de la diffusion numérique Believe pour son premier album.

Lyre Le Temps a accumulé plus de 769 000 lectures (soit plus de 1000 play/jour) sur Myspace.

THE TELLERS

“C’est l’histoire d’un duo qui devient quintet… En 2007, Ben et Charles sont propulsés de leur chambre d’adolescents, où ils composaient tranquillement, aux côtés des ténors de la scène belge (Girls In Hawaï, Malibu Stacy,…). Signé sur le label 62 TV Records, ils se font connaître grâce aux premières parties de BB Brunes ou Venus et en signant la musique d’une une pub pour Canon. En 2010, Charles laisse sa place à quatre nouveaux venus. Quelque part entre The Libertines et Violent Femmes, en passant par The Verve et Bob Dylan, The Tellers ont un sens inné des mélodies efficaces et des ballades nonchalantes.
Leur nouvel album Close The Evil Eye, sorti en 2010, est plus musclé, moins folk, mais possède toujours une belle brochette de pop songs. Quelques années ont passé et les Tellers ont évolué et sont sortis de leur format « Ramones de l’acoustique » pour s’aventurer sur de nouveaux chemins.”