Etirer : contracter (e : c) est une recherche artistique qui explore l‘interdépendance non-hiérarchique entre mouvement et son, en utilisant des instruments de batterie.

L‘esprit des „kata“ (terme utilisé pour décrire un enchaînement de mouvements dans le contexte des arts martiaux) sert de base d’inspiration à la création de formes à la fois sonores et chorégraphiques.

En partant des éléments d’une batterie classique s’établit alors une gestion d‘instruments dans des circonstances modifiées : les caisses ne sont pas rassemblées pour construire une batterie habituelle, mais se trouvent à des distances de plusieurs mètres les unes des autres, qu‘il faut parcourir pour pouvoir en jouer. Les cymbales ne sont pas montées sur leurs pieds, mais frottent le sol et volent dans l‘air en traversant l‘espace.

Dans cet espace écrit par les instruments, les musiciens qui les manipulent et les spectateurs intégrés dans le dispositif, rien ne reste immobile – cet espace se construit, se déconstruit et se reconstruit en permanence.

 

Katharina Ernst est née en Autriche en 1987. Elle a commencé à jouer de la batterie à l’âge de 9 ans et ne s’est pas arrêtée depuis.

Elle fait ses études à l’académie des Beaux Arts de Vienne, puis passe quelques mois à Istanbul en 2008/09. Elle collabore à partir de 2009 avec la Compagnie Lucamoros pour le spectacle Page Blanche, qui a connu un succès international. C’est à l’occasion de la création de ce spectacle que Katharina Ernst a découvert la Halle Verrière de Meisenthal.
Elle fait partie de nombreux projets dans les domaines de la musique, la peinture, la danse, la performance, l’installation et le théâtre de rue.

Elle a déjà joué et/ou exposé en: Belgique, Suisse, Allemagne, France, Grande-Bretagne, Irlande, Colombie, Chine, Pays-Bas, Autriche, Espagne, Turquie.