URS LÜTHI ALF SCHULER

ART CONTEMPORAIN

OUVERTURE DE L’EXPOSITION : TOUS LES JOURS (SAUF LE MARDI) DE 14H A 18H
> Visites commentées tous les jours d’ouverture à 15h, 16h et 17h (gratuit, sans inscription)

01/07/2017
OUVERTURE DES PORTES : 14H - 18H
L'Usine
Entrée libre

URS LÜTHI ALF SCHULER

ART CONTEMPORAIN

OUVERTURE DE L’EXPOSITION : TOUS LES JOURS (SAUF LE MARDI) DE 14H A 18H
> Visites commentées tous les jours d’ouverture à 15h, 16h et 17h (gratuit, sans inscription)

URS LÜTHI

Né à Kriens en Suisse en 1957, il vit et travaille à Munich et enseigne à l’Académie des Arts de l’Université de Kassel. Son travail de photographe, peintre et sculpteur est internationalement connu (Documenta 6, Kassel 1977 et Biennale de Venise, Pavillon Suisse 2001).

Son travail, basé sur la pratique de l’autoportrait, questionne dès ses débuts et non sans humour, l’identité dans sa dimension genrée et dans le rapport à autrui.

Parti de la peinture et de la photographie, il évolue vite vers la sculpture et instaure un dialogue entre la 2D et la 3D devenu aujourd’hui quasi systématique. Ses sculptures récentes donnent à voir des volumes assez petits, mis en scène tel des objets rares et précieux (sous vitrines de verre ou sur socles surdimensionnés) qui pointent les dimensions à la fois psychanalytiques et politiques de l’intime.

Ici il présente une série de quatre sculptures en aluminium recouvertes de peinture grise, présentées sur socles et tapis d’orient : « LOST DIRECTION IV », aluminium, bois, peinture, tapis. 2016. Dimensions variables.

ALF SCHULER

Né en 1945 en Bavière, enseignant à l’Académie des Arts de l’Université de Kassel.

Les phénomènes physiques contradictoires sont à la base du travail artistique de Alf Schuler, qui se situe dans le prolongement des interrogations inhérentes à l’Art Minimal.

Ici l’artiste propose une relecture structurelle et architecturale de l’espace intérieur de la Halle. Pour cela il vient suspendre cinq structures réalisées à partir de 100 mètres linéaires de tubes en acier non galvanisé découpés en tronçons (deux diamètres et deux longueurs légèrement variables) enfilés alternativement sur des câbles d’aviation. Chaque structure matérialise trois états physiques différents : la force de la pesanteur due au poids de l’acier en suspension, le relâchement de la partie reposant au sol et la poussée vers le haut qui se joue à chaque articulation entre deux tubes.

L’ensemble s’inscrit en filigrane, tel un geste sobre et dépouillé, un dess(e)in fort, affirmé et pourtant tout en discrétion : « Sans Titre », acier (tubes et câbles). 2017. Dimensions variables